Cannabis

Le cannabis est le nom latin du chanvre. C’est une plante originaire des régions équatoriales, présente dans la plupart des régions du monde. Il en existe deux espèces très similaires mais qui n’ont pas du tout la même utilité :

  • Cannabis sativa indica ou chanvre indien, à partir de laquelle est produite la drogue.
  • Cannabis sativa sativa ou chanvre textile, dont la culture est autorisée mais réglementée. Cette espèce est utilisée dans l’industrie du textile, du papier et des cordages en raison de sa résistance.

Le principe actif du cannabis responsable des effets psychoactifs est le THC (tétrahydrocannabinol), il est inscrit sur la liste des stupéfiants. Sa concentration est très variable selon les préparations et la provenance du produit : plus sa concentration est élevée et plus les effets sont importants.

Le cannabis se présente sous différentes formes

  • L’herbe (marijuana, ganja, beuh…) contient les feuilles, les tiges et les fleurs, simplement séchées. Elle renferme entre 0.1 et 25% de THC
  • La résine (hachisch, hasch, shit, chichon…) est obtenue à partir des fleurs de la plante. Elle se présente sous la forme de plaques compressées, des « barrettes » de couleur verte ou brune. Elle contient de 10 à 30% de THC. Le hachisch est coupé avec des substances plus ou moins toxiques (henné, cirage, paraffine)
  • L’huile est une préparation plus concentrée en principe actif (de 60 à 80% de THC), consommée généralement avec une pipe. Son usage semble moins répandu en France

Des risques bien réels

Les risques d’une consommation régulière sont principalement psycho sociaux. Il n’existe aucun traitement spécifique de la dépendance au cannabis. Le sevrage dans sa phase initiale, peut nécessiter la prescription d’un traitement médicamenteux pour soulager les symptômes de manque. Un accompagnement psychologique est préconisé aussi bien dans la phase de sevrage, que pour le maintien de l’abstinence.

Des conséquences physiques et psychiatriques

Une consommation prolongée peut entraîner des lésions cérébrales, des changements comportementaux, des problèmes psychologiques voire psychiatriques, comme des pertes de mémoire, des problèmes de prise de décisions et de contrôle de soi, de la paranoïa, des dépressions, des crises de panique ainsi que des problèmes physiques de longue durée.
De plus, la consommation prolongée de cannabis perturbe les fonctions cognitives, l’apprentissage et la mémoire, la perception de l’environnement, les motivations, la coordination motrice et la sensibilité douloureuse. Chez l’adolescent, l’usage régulier de cannabis augmente le risque de désinvestissement plus ou moins important de ses activités sociales, familiales et scolaires. Cela peut également entraîner la survenue de dépression et d’anxiété.

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